Les 1ères neiges de fin septembre ont attisé ma curiosité et m'ont poussé à randonner au col de la Croix. Je prends plaisir à y aller à cette époque de l'année pour profiter des couleurs rayonnantes de l'automne. Cerise sur la gâteau: la neige est déjà là. Un fort vent de sud est annoncé à partir du dimanche, je décide donc d'y aller le samedi sous un beau soleil. Le vent est encore raisonnable. 

J'arrive au col du Glandon où peu de voitures sont garées. C'est bon signe ! On ne sera pas sur les champs élysées... Ma première vision est un troupeau de moutons...Plus loin, la neige fait son apparition. Arrivé au lac, le moment est magique: le lac se dévoile dans son écrin blan sous le ciel bleu. (poètique non ?) Sans exagérer, il y a bien une dizaine de cm de neige. Je casse-croûte au bord du lac face au soleil. Je monte au col. La montée est délicate. On ne voit pas où on mets les pieds en raison de la neige. Quelle récompense au sommet ! Une magnifique vue sur la descente de Combe Madame (direction les 7 laux) et les sommets enneigés. Vivement l'hiver !

Lors des Journées du Patrimoine, le week-end du 18-19 septembre, j'ai fait une petite visite des forts de l'Esseillon devant lesquels je passais depuis 4 ans sans jamais ne m'y arrêter.Le but premier était de visiter la redoute Marie-Thérèse où était organisée une visite. En attendant, je m'avance jusqu'au  pont du diable, impressionnant au dessus des gorges de l'Arc. Je le traverse et emprunte un petit sentier qui mène aux Forts de l'Esseillon à proprement dit. Je découvre un magnifique ensemble de constructions en étages. La vue est superbe et imprenable sur la vallée de la Maurienne. Seule déception, ces constructions manquent cruellement de mise en valeur. Elles sont presque laissées à l'abandon sans véritable programme de restauration à priori. L'importance des bâtiments ferait sans doute un important et remarquable musée. Je retourne à la redoute "Marie-Thérèse" au bord de la départementale. Ayant pris du retard, la visite guidée est passée et je déambule librement tout en m'informant de l'histoire de ces lieux. Ces forts,uniquement à vocation militaire, ont été construits au début du 19ème siècle par le duché de Savoie afin de se protéger contre les éventuelles invasions françaises ou autres par la vallée de la Maurienne. La spécifité de cet ensemble est la construction en "étages" afin de multiplier la puissance de tirs de canons. En 1860, lors du rattachement de la Savoie à la France, les accords prévoyaient la destruction de cette barrière militaire qui n'avait plus de sens. Heureusement, ils ont pu échapper à la démolition.

L'ALBUM PHOTO: FORTS DE L'ESSEILLON

Cette semaine les premières neiges sont tombées dès 1800 m. Au col du Galibier, la couche de neige atteind 5 cm, plus régulière côté Savoie que Hautes-Alpes.

Au tunnel, la température est de -1°C, au sommet du col, la température ressentie est bien plus basse à cause du vent. Le temps de prendre quelques photos et je ne sentais déjà plus mes mains...

Seul le tunnel est ouvert. L'accès au col est fermé à la circulation. J'ai me suis garé côté Hautes-Alpes après avoir passé le tunnel. De ce côté, la montée au col est moins raide ! La route est bien dégagée malgré 1 ou 2 congères

Un petit regret: le brouillard à couper au couteau qui n'a pas permis de profiter de la vue...

En tous cas, cette neige n'est pas de saison et ne devrait pas persister.

Pour cette 2ème journée, la descente du mont Ventoux était au programme. D'après les diverses expériences de mes coéquipiers, le début de la descente est "délicate" en raison des grosses pierres qui jalonnent le chemin. La veille, je suis donc passé par Decathlon pour acheter des protections de "roller". Nous voilà partis en voiture pour rejoindre le sommet. A partir de Bedoin, nous dépassons une multitude de cyclistes plus ou moins bien entraînés ou équipés. Nous nous délectons à faire des pronostics sur ceux qui atteindront le sommet ou pas. Nous prenons au passage Jean-Luc qui a laissé sa voiture à Sainte-Estève.Arrivés au sommet, nous nous équipons de nos protections. Le temps est idéal: pas de vent et un grand soleil. Comme prévu, nous sommes quelques-uns à passer par la route pour rejoindre le col des tempêtes (200m de route) au lieu d'emprunter un chemin escarpé et très caillouteux. Puis nous longeons les crêtes pour aboutir à un joli chemin en sous-bois à travers la forêt du Ventoux. Magnifique ! Quel bonheur d'être là. Nous arrivons à une fontaine où nous pique-niquons. La sieste méridionale s'impose ! Nous repartons à travers des chemins plus ou moins techniques et caillouteux. Parfait pour travailler les trajectoires et le passage des pierres ! Sous une bonne chaleur, nous atteignons Sainte-Estève où nous nous retrouvons autour d'une bière des "cigales"...

Cette rando VTT est vraiment à faire même si cela n'est exigeant physiquement. Cela demande plutôt de la concentration, de la prudence et un peu d'endurance.

Voici le trajet approximatif de la descente selon mes souvenirs. J'espère que Nicolas ne manquera pas à apporter des précisions.

Quelques photos et une vidéo de vaches de race "Villardienne" typique du plateau du Vercors...