Mon tour de france 2012 commence avec le col du Grand Colombier (1501m) qui surplombe Culoz près du lac du Bourget. Je pars de Saint-Jean de bonne heure. Après une halte à Chambéry puis Yenne pour rejoindre mes compatriotes, je me gare à Anglefort près d'une ancienne carrière. Cela permet d'éviter le blocage et les embouteillages au pied de la montée à Culoz. C'est parti pour 14 km de montée à pied. La 1ère partie découverte nous ammène à un relais. La suite s'effectue sur une route à travers la forêt qui rejoint celle empruntée par les coureurs. Je pique-nique dans un champ à 5 km du sommet alors quelques rayons de soleil réchauffent enfin l'atmosphère. Le passage de la caravane est imminent, on se dirige en haut d'une ligne droite à 2 km du sommet.
Pour ma 1ère étape, j'ai la chance de voir passer Thomas Voeckler, futur vainqueur du jour, avec 3 compagnons d'échappée. Cette victoire est inespérée quand on sait que Thomas souffre de son genou depuis le départ du Tour...
Cette 1ère difficulté a surpris beaucoup de coureurs puisqu'elle crée des écarts importants.
Retour à Anglefort avec 14 km de marche à pied dans le sens inverse. Total de la journée: 28 km si mes comptes sont bons. Mes orteils s'en souviennent encore. Demain, direction la Toussuire...
Résumé de l'étape:
Coutumier des coups d'éclat, Thomas Voeckler s'est engagé en partant de Mâcon dans un défi relevé, en se glissant dans une échappée de 25 coureurs, qui s'est ensuite réduite à un quatuor dans l'ascension menant au col du Grand Colombier. Le Français, incertain pour le Tour de France à quelques jours du départ, a commencé par s'approprier le maillot à pois, puis s'est débattu dans le final face à quatre rivaux. Devancé par Dries Devenyns et Jens Voigt, Voeckler a porté son effort à 1,5 km de la ligne pour aller chercher sa troisième victoire sur le Tour de France, après ses succès à Perpignan en 2009 et à Bagnères-de-Luchon en 2010. Dans la lutte pour le sommet du classement général, Bradley Wiggins et ses coéquipiers ont su revenir sur Vincenzo Nibali, le seul à avoir su creuser un écart d'une petite minute avant de faire les frais du train Sky.